À Montréal, le 18 juin 2024 – La Fédération des maisons d’hébergement salue l’engagement du gouvernement en faveur de l’amélioration de la collaboration et de la recherche de solutions concrètes pour soutenir les enfants et parents victimes de violence au Québec. À la suite de la conférence de presse organisée par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) le 18 juin 2024, nous désirons réitérer notre soutien envers l’Institut PEVC et son modèle d’intervention. Ce projet pilote de protection des enfants en contexte de violence conjugale, maintenant terminé, a fait ses preuves dans trois régions du Québec et a conduit à la création de l’Institut PEVC actuel. Selon nous, ce modèle est un outil clé pour identifier correctement les situations de violence et proposer des solutions concrètes, et il se doit d’être implémenté dans chaque région du Québec.
« Je suis fier de voir que de plus en plus de régions lèvent la main et offrent à leurs intervenantes la formation PEVC. Je suis très favorable et invite même les régions qui ne l’ont pas encore fait à y remédier. » – Ministre Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux, lors de son allocution pour le Symposium PEVC.
La violence conjugale, la violence post-séparation et le contrôle coercitif sont des réalités complexes qui nécessitent une approche holistique et complète pour être véritablement pris en compte. Il est impératif d’aller au-delà des apparences et des croyances afin de détecter les multiples facettes de cette problématique, y compris les stratégies utilisées par les agresseurs pour maintenir leur contrôle et détourner l’attention de leurs actes au sein des familles.
« Avec près de 40 ans d’expérience, nos observations démontrent que la violence conjugale et le contrôle coercitif nécessitent des interventions spécifiques et centrées sur les enfants victimes. Nous croyons fermement que le soutien aux victimes et la reconnaissance des différentes formes de violence sont des priorités absolues. Nos méthodes et nos interventions sont basées sur cette perspective, » a déclaré Manon Monastesse, Directrice générale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.
Dans cette optique, les formations offertes par l’Institut PEVC, offertes aux intervenant.e.s des Directions de la protection de la jeunesse (DPJ) sur la violence conjugale, le contrôle coercitif et la violence post-séparation est indispensable. Cette formation permet une meilleure compréhension de la problématique et assure que les évaluations et interventions prennent en compte tous les aspects de la violence conjugale.
La Fédération des maisons d’hébergement ainsi que leurs membres réaffirment leur plein soutien à l’Institut PEVC. Leurs formations, reconnues par le Ministre Lionel Carmant, démontrent que l’implantation de ce modèle fait une réelle différence sur le terrain. Cette formation, axée sur la sécurité de l’enfant, offre des outils concrets pour identifier les situations de violence conjugale de manière précise et intervenir efficacement.
Les protocoles d’entente en vigueur existants entre les maisons d’hébergement et les services de protection de la jeunesse se doivent de fonctionner aussi bien sur le plan théorique que pratique. La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes reste déterminée à travailler indépendamment pour garantir que les voix des victimes soient entendues et que leurs besoins soient satisfaits.
